C'est en temps de crise qu'on reconnait la valeur d'une personne, d'un peuple.
Grâce à la solidarité des québécois, et grâce en particulier au groupe Facebook "J'achète Québécois, j'achète local" mon entreprise a tenu le coup durant le confinement. Je vous remercie tous, et je remercie les administrateurs du groupe qui ont recommandé comme entreprise. Un gros merci du fond du coeur.
Cette pandémie a fait réaliser au gouvernement et à la population du Québec que nous devions être plus autosuffisants et moins dépendants des autres pays pour nos produits de première nécessité. Pour ce qui est de notre nourriture, nous avons constaté que le grenier de farine du Québec a été complètement vidé en moins d'un mois! Et nous n'avons pas fini: ça ne fait que commencer.
Il y a longtemps que des entrepreneurs Québécois proposent des solutions et qu'elles tombent dans la filière numéro 13. Parmi ces propositions, une qui pourrait faire son chemin: notre société d'état, Hydro-Québec, ne devrait-elle pas offrir des prix qui soutiendraient les serres à l'année pour la production de légumes et de fruits? S'il y a un pays nordique qui peut se le permettre, c'est bien le Québec avec son Hydro-électricité?
Pour ce qui est des articles de protection médicales de bases, j'espère que le ministère de la santé cessera d'acheter toujours ce qui est moins cher et provenant de Chine: Nous avons bien vu que la Chine ne se gênait pas pour augmenter ses tarifs de 6000% en abusant honteusement lorsque l'opportunité se présente. Il est clair qu'une entreprise québécoise vendrait peut-être ses équipements plus cher au jour le jour, mais ils n'oseraient pas augmenter leurs tarifs de 6000% au détriment de son propre peuple.
Nous aurons du temps pour réfléchir aux solutions à apporter pour soutenir notre autosuffisance médicale (comme de revoir la proposition d'Amir Khadir, de nationaliser la production de médicaments); ou de reconsidérer sérieusement le fait qu'on ait laissé aller complètement l'industrie textile du Québec, qui doit complètement se reconstruire pour faire face à la pandémie.
Le Québec a des défis, mais il a des amis aussi. Des amis avec lesquels il fait affaire depuis des années à l'international. Mais c'est dans l'adversité qu'on reconnait ses vrais amis. Alors, laissons tomber ceux qui abusent de nous, et continuons d'appuyer nos amis véritables, les petits producteurs de commerce équitable. Surtout ceux qui habitent dans des régions où le système de santé risque d'être dépassé rapidement. Surtout dans les pays où les gens survivent grâce à une agriculture vivrière, comme à Madagascar, où les gens vivent en moyenne avec un budget de 30 Euro par mois.
À Madagascar, la crise est d'autant plus aiguë qu'elle survient en période de soudure. Le gouvernement a permis aux producteurs de vendre leur production au-delà du 31 mars, date de clôture préétablie par la loi. Donc toute la production doit être maintenant vendue au plus tard le 31 mai 2020. Ceux qui n'auront pas réussi à vendre leur production seront réduits à rentrer dans la brousses sans le revenu de la vanille qui lui permet habituellement de survivre jusqu'à la prochaine campagne, qui ouvrira le 15 octobre.
Si vous avez le goût d'acheter un bouquet de vanille, faites le choix de la vanille Madagascar car elle est la seule dans le monde à être régie par un système de quota.
NB Cette promotion n'offerte qu'aux membres du groupe Facebook: "J'achète Québécois, j'achète local".
"Achetez un bouquet de vanille de 50g et faites-livrer chez votre mère: Elle recevra en plus une bouteilles d'extrait de vanille du Costa Rica (100ml), ainsi qu'un petit mot de votre part pour la fête des mères"
Code: Fête des Mères (Notez qu'il faut sélectionner aussi l'extrait du Costa-Rica, et ensuite ajouter le code pour que l'extrait apparaisse gratuit).
Chantale Caron